Quand la loi suscite l'adhésion exprimée...
..., cela mérite d'être souligné.
Toute démocratie ne peut en effet pas se vanter de voir approuver ses lois, directement et expressément, par les citoyens qui y sont soumis. Voici un bel exemple d'enthousiasme citoyen dans les rues de Paris, au sujet de la loi relative à l'interdiction d'afficher, dont je vous ai déjà parlé ici : http://reveillematin.canalblog.com/archives/2012/03/25/23847671.html
Cette expression démocratique rejoint directement la question que je me posais alors, à savoir : est-il possible d'afficher qu'il est interdit d'afficher?
Elle en pose aussi une autre : comment exprimer son adhésion à une loi qui impose le silence ?
Un vrai casse-tête ou kôan moderne.
Bonne semaine à tous !
Rue de Vaugirard, Paris. Photo prise de nuit, non retouchée. Sur le tuyau de gouttière à droite, de nombreuses petites annonces sont collées.
Même endroit, même moment, mais photo retouchée automatiquement par Windows.
Cimetière de tampons
Voici ce que je vois à peu près tous les jours (car il faut passer dans un certain couloir) à mon travail.
"Un cimetière de tampons" : c'est la réflexion que je me fais à chaque fois que je passe devant.
Il s'agit de vieux tampons qui ne correspondent plus, ou au nom du signataire, ou à sa fonction. De vieux organigrammes en pièces détachées toutes tachées d'encre. Si on les imprimait à la suite, on pourrait presque, stylisée, reconstituer l'histoire de l'organisation...
Ils ne resserviront plus jamais. Aujourd'hui, on introduit le plus souvent tous ces éléments du pavé signature dans les documents élaborés par traitement de texte - et maintenant, les nouveaux tampons qui subsistent, comme "URGENT" ou "RAPPEL" sont déjà pré-encrés. Et pourtant, on ne les détruit pas. Pourquoi ? Il y aurait sans doute une procédure appropriée, comme pour l'archivage ou l' "élimination" ou le pilonnage des documents...
Ce vieux carton n'est même pas rangé à l'abri (qui sait, des faussaires pourraient s'y intéresser...?), il est sur une desserte, à la vue de tous. Et personne n'a l'air de s'en étonner. Il est vrai que je n'en ai non plus jamais parlé... Peut-être le ferai-je un jour. Peut-être quelqu'un d'autre s'interroge-t-il comme moi sur ce cimetière? Je vous tiendrai au courant.
Horloges bretonnes (pour changer des galettes) - par notre envoyé spécial
C'est la rentrée ! Nous continuons notre tour de France grâce aux aimables contributions de nos lecteurs. Les vacances furent en particulier horlogèrement profitables pour notre ami DAN qui a eu la grande gentillesse de penser à nous cet été. Voici pour commencer une devanture absolument magnifique à Vannes :
Sous le regard du temps. Nul ne lui échappe !
Mais le clou de ce reportage fut bien Ploërmel et son horloge astronomique, que l'on peut visiter dans le couvent de la communauté des Frères de Ploërmel. L'horloge a été calculée et réalisée par le Frère Bernardin Morin entre 1850 et 1855.
Commençons par le mode d'emploi :
Explication des cadrans.
Et voici les impressionnantes photos des cadrans et des mécanismes :
Vue d'ensemble de l'horloge sous verre, protégée par sa vitrine.
Vue d'ensemble, "de dos".
Les mécanismes, qui semblent sous cet angle dignes de treuils pour tracter des machines !
Mécanismes plus subtils...
La différence entre une horloge astronomique et une montre-bracelet... ?
La première se transporte moins facilement.
L'envers du cadran ou les secrets du temps.
Les cadrans : vue de face.
Gros plan sur l'heure moyenne du fuseau de Greenwich (cf. mode d'emploi : cadran 1).
Merci à DAN pour ces superbe photos d'une grande netteté malgré la vitrine.
Très bon dimanche à tous ; après cet épisode culturel les galettes sont autorisées à volonté !
Photos du post : (c) DAN.
Pour tout savoir sur l'horloge :
http://horloge.astronomique.free.fr/ploermel/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Horloge_astronomique_de_Plo%C3%ABrmel
Une vidéo sur le fonctionnement de l'horloge :
http://www.dailymotion.com/video/xbx08x_horloge-astronomique-de-ploermel_creation
Strasbourg : curiosités. Suite et fin.
Et voici pour terminer la trilogie. Je dois dire que ce voyage à Strasbourg a commencé d'une manière très étrange, dans la rue ci-dessous.
Rue Déserte, près de la gare.
Les rues commencent ensuite à se peupler.
Rue des Ecrivains, derrière la cathédrale.
Dans cette rue et dans la maison ci-dessous, habita un graveur célèbre.
Plaque G. Doré.
Un peu plus loin, une affichette édifiante au mur. Avis aux hommes de bonne volonté.
Affichette "Aliénation".
Affichette "Aliénation". Vue d'ensemble et plaque EDF-GDF.
Promenade au bord de l'eau. Sur les quais, derrière une armoire EDF, un échiquier. J'ai eu l'impression qu'il avait été placé là pour être retrouvé, par des gens qui venaient jouer aux échecs sur les quais.
Et enfin, un merveilleux pain rond à la cannelle au prix modique, délicieux, qui permet de tenir quasiment toute la matinée en ayant pris le train à 6h55 ! Dommage qu'on n'en trouve pas ici.
Bonne journée à tous !
Strasbourg horloger
De fidèles lecteurs se sont étonnés, à juste titre, de ne trouver aucun instrument de mesure du temps dans le dernier post. C'est tout à fait normal puisque voici le deuxième volet du voyage à Strasbourg, consacré aux aiguilles et cadrans divers dont la ville en est éminemment riche.
On commence bien sûr par l'incontournable cathédrale et son horloge astronomique, savant mécanisme remonté toutes les semaines par la même société depuis sa conception et faisant intervenir divers cadrans et figurines symboliques du passage des âges et de la Mort.
Vue d'ensemble.
Cadran du zodiaque et cadran des heures.
Passage des différents âges devant la Mort (personnage central du haut).
Façade Nord. Horloge en réparation ou encore : la matière dominant l'esprit.
Belle horloge sans chiffres.
Chiffres romains à la Poste.
Au théâtre de l'Oeuvre Notre-Dame, rappel d'un temps où les horloges n'existaient pas.
Vue d'ensemble.
Détail du cadran.
Retour à la gare pour le départ, avec une horloge d'origine sur fond de vitrail. Joli.
Hall de la gare, 1.
Hall de la gare, 2.
Et enfin, une photo un peu floue, mais parce qu'on n'a pas souvent l'occasion de voir affiché un train en provenance de MOSCOU.
Horloge et tableau d'affichage. Moscou.
Bon voyage à l'Est où le soleil se lève et bon week-end à tous !
----- Ne manquez pour rien au monde le dernier billet de la série "Strasbourg" : curiosités et choses amusantes de la ville. A suivre très vite.
Au pays des saucisses
Ma récente lecture de La Conjuration des imbéciles impliquait, nécessairement, un voyage à Strasbourg. Ce fut bien le cas le week-end dernier, à la mi-juin exactement, par temps chaud. Le rituel de la saucisse fut consommé avec succès dans une petite échoppe, derrière la cathédrale. Mais ce n'est pas ma meilleure photo et je vous propose plutôt le parcours animalier de la ville.
Ca commence par les canards en plastique d'un magasin de jouets...
Voici le tourisme dans toute sa splendeur, et l'utilisation des peluches à des fins purement commerciales.
Ours de Strasbourg.
Vitrine d'un magasin de jouets près de la cathédrale. Gros plan sur les ours.
L'animal local : la cigogne.
Vitrine de matriochkas (bon, ce ne sont pas vraiment des animaux...)
Au Musée de l'oeuvre Notre-Dame, un reste de statue d'ours.
Détail d'une sculpture avec l'autre roi des animaux (l'ours étant le roi déchu) : le lion.
Ours en forme de pain d'épices....
Bonne soirée à tous !
Perruque au sol
Voici ce que j'ai vu l'autre jour sur le trottoir, contre le mur du bâtiment dans lequel je travaille :
Perruque, près du métro Solférino à Paris. Mai 2013.
Je n'ai pas osé m'approcher de plus près ni toucher la chose, mais il semblait bien s'agir de cheveux humains. Un scalp urbain, ou les débris d'une perruque arrachée ?
Connaissez-vous la légende selon laquelle il faut toujours laisser quelques cheveux sous sa fenêtre le soir, l'été, pour ne pas être ennuyé par les chauves-souris ? Elles prennent les cheveux et s'en vont tourner ailleurs puisqu'en raison de leur calvitie, c'est ce qu'elles recherchent : des cheveux.
Bonne journée à tous !
Les tribulations de la Conjuration
Attentive à mes élucubrations sur La Conjuration des imbéciles, une amie du Japon me confia récemment que le titre de ce livre la mettait de bonne humeur... Afin qu'elle puisse en goûter tout le suc, je pris immédiatement la décision de lui envoyer un exemplaire de ce roman, mais pas n'importe lequel : j'avais repéré il y a quelques années une édition spéciale de l'ouvrage (de 2006, je crois bien), que je n'avais pas achetée pour moi à l'époque (ni d'ailleurs lu).
L'édition étant épuisée, j'ai trouvé l'ouvrage recherché sur le marché de l'occasion.
Voici cet objet exceptionnel :
Vue d'ensemble.
La police et l'espacement utilisés pour le nom de l'auteur témoignent d'une recherche très intéressante... Joli résultat.
4ème de couverture avec la phrase de Swift qui explique le titre du roman.
Vue jaquette intérieure et reliure.
Tranche et inscription dorée.
Enfin, pour mémoire, le rappel des trois types d'exemplaires de la Conjuration qui me sont passés entre les mains :
La Conjuration initiale. Janvier 2013, chez des amis. Je prends la décision de lire ce livre.
Mon exemplaire personnel. Une occasion aussi, qualifiée de "passable" (en effet). J'apprends à marcher sur la tête.
L'exemplaire voyageur à l'image de son perroquet. Celui-ci se trouve désormais au Japon.
Si vous cherchez un livre à offrir, offrez sans hésiter La Conjuration des imbéciles !
Si vous disposez d'autres éditions de cet ouvrage, dans n'importe quelle langue ou collection, envoyez-m'en la photo à reveillematin007@gmail.com : elle trouvera asile dans ces pages !
Heureuse conjuration à tous !
Parcours horloger
Tout d'abord, pour bien remettre les idées en place, voici un article très intéressant de Wikipédia sur la notion de réveille-matin. C'est ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9veille-matin . Où l'on apprend notamment que cette invention est celle d'Antoine Redier, horloger inventeur de génie.
En hommage à la mémoire de celui à qui nous devons notre nom, voici quelques photos inédites d'horloges monumentales urbaines.
Façade de la Conciergerie, à Paris. Mai 2013.
Musée d'Orsay, mai 2013.
Gros plan sur le cadran du Musée d'Orsay. Mai 2013.
Carrefour Solférino/Saint-Germain. 2013.
Pour une fois, une photo d'horloge bien réussie à Saint-Lazare. 2013.
Horloge amusante près de la Gare de Lyon. Mai 2013.
Bon réveil à tous !